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LA MAISON DE MON PÈRE est mon deuxième livre et premier roman. Publié au Québec en mars 2023 aux Éditions du Boréal, il paraît dans l’Europe francophone en janvier 2024 aux éditions Le bruit du monde.

« Dans ce premier roman, Akos Verboczy nous fait voyager à travers les yeux d'un homme de retour dans sa Hongrie natale pour voir ce qu’il reste de cette vie abandonnée en plein cœur de l’enfance. Un roman doux-amer, sensible et plein de vérité. »

Écho des libraires

Dans les médias

  • « Convoquant ses souvenirs, brossant au passage le portrait de Budapest, avant et après la chute du rideau de fer, Akos Verboczy fait de son "ostalgie" un attachant legs littéraire. »

    Ariane Singer, Le Monde

  • « Magnifique roman, très fin et délicat. Un récit tendre, drôle et subtil. »

    Nicolas Juillard, Radio Télévision Suisse

  • « Un ample roman autobiographique, écrit dans un français mélodieux de dictée d'autrefois. »

    Jérôme Garcin, Nouvel Obs.

  • « Akos Verboczy aborde d’une manière aussi lucide que délicate le moment du retour. Il nous convie à un beau voyage: familial, géographique, historique, humain. Il fait bon l’y accompagner. »

    Josée Boileau, Journal de Montréal

  • « Un roman magnifique, émouvant, rempli de souvenirs, d’une certaine nostalgie, de retrouvailles joyeuses et de moments plus douloureux »

    Marie-France Bornais, Journal de Montéal

  • « Un premier roman nostalgique, dédié à ceux qui restent, cahier d’un retour au pays natal sans triomphe, dans lequel un narrateur zigzague dans les lieux qui ont marqué son enfance heureuse. »

    Christian Desmeules, Le Devoir

  • « Bouleversant. Magnifique. Un des meilleurs romans québécois de l'année. »

    Mélikah Abdelmoumen, Lettres québécoises

  • « Un excellent roman! Foisonnant d'information qui nous donne vraiment le goût de voyager, de rencontrer des gens… et de goûter les pâtisseries hongroises. C'est un coup de cœur. C'est vraiment un beau roman. Beau. C'est mon mot. »

    Caroline Tellier, Le Cochaux Show

  • « L’écriture est souple, fine, et le propos, sérieux, dramatique et même parfois grinçant est porté par un humour qui allège sans trahir. Un roman qui nous entraîne là où on ne s’y attend pas. »

    Frédéric Lacroix, Blogue

  • « Une plongée historique et familiale sensible qui sait contourner les pièges de la nostalgie. »

    Journal de Montréal

Mon entrevue dans le Boréal Express

  • L’exil, l’identité, l’immigration, l’héritage, la transmission, la filiation étaient déjà, il est vrai, des thèmes présents dans Rhapsodie québécoise. L’adage selon lequel on écrit sur ce qu’on connaît s’applique sans contredit à mon cas. Encore là, « connaissance » est un bien grand mot: il serait préférable de parler de sujets qui occupent et préoccupent l’immigrant que je suis. Quand on a changé de pays, on est très rapidement confronté à sa différence, à ce qui nous éloigne et nous rapproche des autres.

    Au moment d’écrire mon premier livre, j’étais assez néophyte et je trouvais plus simple et plus naturel d’écrire de courts chapitres et autant d’anecdotes qui peuvent être lus de manière indépendante et qui n’ont pas, entre eux, la cohérence stylistique et narrative qu’exige le roman. Je dois tout de même avouer que je flirtais déjà avec la fiction, je cherchais déjà à mettre en récit des événements, à façonner des personnages sans toujours m’encombrer de l’ensemble des faits.

    La forme du roman ne s’est imposée qu’en cours d’écriture de La Maison de mon père. Au départ, je voulais écrire un récit autobiographique en m’approchant de la creative nonfiction du monde anglo-saxon, ou mieux encore, du « roman sans fiction ». L’expression me vient d’Emmanuel Carrère qui qualifie ainsi ses livres où l’écrivain-narrateur se permet d’entrer dans la tête et la vie des personnages. Je n’ai pas tout à fait réussi. Plus j’écrivais, plus le récit exigeait un travail d’imagination pour combler les trous (de mémoire), pour décrire des événements dont je n’étais pas témoin, pour accélérer le récit, pour rendre le texte plus fluide, pour créer des atmosphères, pour caractériser les personnages.

    Bref, j’ai fini par me libérer des contraintes du réel et me permettre des libertés dans la chronologie et la description de certains événements et lieux, voire des personnages. Que ces derniers – morts ou vivants – me pardonnent.

  • Nos racines sont robustes, je n’en ai jamais douté. Mais je voulais tester cette idée avec ce narrateur qui me ressemble drôlement, mais qui est moins affirmé que moi.

    Il cherche tout ce qui le relie encore à la Hongrie. Les lieux du passé, l’histoire des ancêtres, son nom de famille, ses amis d’enfance, ce qui lui reste de famille, mais surtout les souvenirs qui l’habitent depuis toujours.

    Il se demande dès le premier chapitre ce qu’il vient faire dans son pays natal après toutes ces années. Suis-je en vacances chez moi ? se demande-t-il en arrivant. Tout le long du voyage, il joue tant bien que mal au « local » sans être capable de se défaire de son allure de touriste. Il est confronté au regard des autres: compatriote plus ou moins fidèle à la Patrie, cousin d’Amérique, enfant prodigue, pèlerin sans foi ou brebis égaré qui, comme disait jadis son père, finit toujours par rentrer au bercail.

    Dans le roman, la question de l’exil est aussi explorée du point de vue des gens qui meurent dans le pays où ils sont nés, comme le père. C’est d’ailleurs le cas de la vaste majorité de l’humanité, même à notre époque qui s’intéresse énormément à ceux qui partent. L’exilé, l’expatrié, le vagabond, le réfugié font, aucun doute, de bonnes histoires. Mais mon roman voulait aussi explorer l’attachement aux lieux et aux racines de ceux qui n’ont jamais quitté leur pays. Le roman est d’ailleurs dédié « à ceux qui restent ».

  • La maison est ce lieu où le père a été présent pour son fils, où le père « a su transmettre un peu de ce qu’il était, du meilleur de lui-même, de ce qu’il avait toujours voulu être ».

    Bien que géographiquement séparés, c’est dans cette maison de campagne que le père et le fils ont été plus proches que nulle part ailleurs. En se souvenant de ces rares moments de bonheur, le narrateur veut faire la paix avec le souvenir doux-amer de son père distant.

    Revisiter le pays de plus en plus lointain et retrouver la maison du père peuvent également être mises en parallèle. Tout comme le deuil de l’un comme de l’autre. La maison, bien que très concrète, peut sans doute être vue comme la métaphore du pays. « Rentrer à la maison » est d’ailleurs une expression qui intrigue le narrateur.

    J’ajoute que ház / haza (maison / patrie) ont une même étymologie en hongrois. On peut effectivement se demander s’il n’y a pas de lien entre l’idéalisation de la figure paternelle et du pays natal.

Photographie: François Couture.

Né en Hongrie, Akos Verboczy est arrivé au Québec à l’âge de onze ans. Il a été chroniqueur, rédacteur de guides, de discours et de rapports officiels.

En 2016, il publie Rhapsodie québécoise, itinéraire d’un enfant de la loi 101 (Boréal). À la frontière de l’essai et du récit autobiographique, son livre a été finaliste au Prix de la diversité Metropolis Bleu en 2017 en plus de faire partie pendant deux ans des «Incontournables » de Radio-Canada.

Akos Verboczy est l’auteur de ‘La Maison de mon père’, paru au Québec en 2023 chez Boréal et en France en 2024 au Bruit du Monde. Le livre est sélectionné au prix des Rendez-vous du Premier roman et est le lauréat du prix Nouvel Apport Métropolis Bleu 2024.

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  • Canons : Onze déclarations d'amour littéraire

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